Poèmes

Milles mercis.

Dans le silence de l'eau : Une invitation à la guérison

L'éveil intérieur : Le voyage vers soi.

Milles mercis.

Il rêve comme un échappatoire,
Un lieu où il consent au réconfort,
Une brève consolation pour son quotidien,
Face aux épreuves de la vie.

Rêver en journée devient une protection intérieure, un fil d'argent,
Quand son monde lui pèse, quand tout est trop lourd à porter, à supporter.
Il se réfugie dans ses rêves,
Là où il est libre,
Là où il peut être ce qu’il veut,
Et là où il est ce qu’il ne peut être ici ou ailleurs.

Il pense que ces rêves, ces pensées, sont des graines invisibles et fruitières,
Germant et grandissant dans son esprit vagabondant,
Influençant sa réalité, ses espoirs.
Il spéculait, il envisageait et considérait,
Ces pensées nourrissantes deviennent des réalités plus que tangibles.

Cette pensée échappe et s’abandonne comme une graine qui germe,
Dans cette terre noire de son âme.
Elle germe, se tord, et elle est fière,
Devenant cet arbre de sa destinée qu’il a tant cherché et qu’il redécouvre.

Cette graine et ses rêves donnent des fruits,
Ils se déposent sur les interstices du temps,
Comme des fragments de vies qui se développent,
Laissés derrière lui par peur,
Dans les fissures du temps, elles germent maintenant à l’orée delui-même.

Où reposent ces rêves, et ils l’attendent,
Piégés dans ces secondes suspendues, prêtes à se révéler,
À lui, telles des étoiles portant en leur centre ce fruit défendu.
Il est prêt maintenant à décrocher ce fruit.
Il l’attend.

Perrine.


Dans le silence de l'eau : Une invitation à la guérison

L’eau, élément universel que l’on peut oublier,
Dans un fragment de l’humanité,
Elle est aussi vitale que le souffle.
Elle porte en elle une mémoire ancienne,
Fragment de la vie sous terre,
Filtrant les impuretés, nourrissant les cellules,
Elle conserve les émotions humaines et les événements passés,
Perçue comme le réceptacle et le réservoir d’énergie venue
Du centre de la Terre,
Témoin des histoires oubliées.

Dans le silence des stalactites, des grottes perdues,
Dans le silence des rivières et des torrents,
Cascade où chaque onde porte une prière ancienne,
D’une culture lointaine et sacrée,
Où sagesse rime avec sage,
Où des secrets de l’âme, jadis perdus,
Réapparaissent dans chaque pierre et cristal
Polis par l’entrechoquement de l’eau et de la pierre.

Elle raconte son histoire par sa brillance, ses impuretés,
Elle murmure au creux des mains,
Sa mémoire, portée par la terre,
De souffrance, de guérison, de transformation.
Les pierres soufflent en silence, la mémoire des âges et des guerres,
Dans leur cœur, des secrets enfouis,
La trace du temps que l’on oublie.

Une sagesse retrouvée en leur centre,
Comme une vieille armoire portant la vie humaine,
Qui exhale une poussière d’âme,
Ses portes usées rêvent de bras qui la caressent et la réchauffent,
Ses livres couchés dans l’ombre d’un placard demandent des baisersinvisibles,
Pour que la lumière revienne les habiter dans le creux de leurs reins.

Ce corps, visiteur de l’inconnu, fait des bruits assourdissants,
Il gronde, il gémit, mais ne dit rien de ce qu’il désire au fond de sesentrailles.
Chaque douleur est une langue étrangère à ce corps, perdue, qu’il n’a pasapprise,
Et chaque souffle, un secret qui s’échappe dans les recoins poussiéreux,
Apprenant à reconstruire
L’idéal, dans une sagesse retrouvée.

Les mains glissent sur le corps
Comme un vent doux, cicatrisant des brèches invisibles.
Chaque mémoire brisée crée un déséquilibre.
Le Reiki effleure, recolle chaque fissure du passé,
Mains dans les mains, chaleur et apaisement,
Dans une ronde de silence et de compréhension de soi.

Et dans cet instant suspendu,
L’énergie circule, purifie, apaise,
Chaque cellule retrouve son harmonie,
Le corps et l’âme s’épanouissent ensemble,
La paix, la lumière, se fondent en lui.
Il laisse aller, il laisse être,
Accueillant cette guérison venue de la terre et de l’eau,
Dans ce silence, tout est possible,
Tout se transforme.
Ici et maintenant, il est complet

Perrine

Et vous, êtes-vous prêt à entreprendre ce voyage intérieur ?

L'éveil intérieur : Le voyage vers soi.

Dans la lumière intérieure, le corps et l'esprit,
Un guide qu’il ne connaît pas, mais qui résonne en lui.
Cherchant, et recherchant la guérison,
Active en lui celle-ci, telle un chevalier blanc.

Au cœur de lui, une flamme éclatante,
Par sa simplicité, elle attend qu’il la cueille et l’accueille,
Patiente et sifflotante,
Elle se ravive à chaque geste d’amour et de douceur.

Lumière douce et pétillante, vive et vivifiante,
S’épanouissant dans la pénombre de son cœur en équilibre.
Équilibriste de la symphonie des sons et des battements,
Il cueille cette force en son être.

Le temps de l’âme, de son corps, ce processus transformateur,
Ce temps qu’il ne mesure pas,
Suivant son chemin de croix à l’air libre,
Un chemin qu’il n’oublie pas.

À chaque acte posé de rébellion,
À chaque soin qu’il s’apporte,
À chaque acte de bienveillance et d’amour envers lui-même,
À chaque pas de liberté et de prise d’air.

Rappel d’un éveil à son âme, à son véritable soi,
Calmement, silencieusement, sans précipitation ni pression,
Il cicatrise, se rafistole dans cette dimension,
Dans cette confiance, dans ce voyage.

Le temps de l’âme est un voyage précieux et nécessaire,
À travers le temps qui s’écoule,
Qu’il s’offre et qu’il offre, dans ce silence lointain et délicieux,
Entouré de sagesse, d’amour et de paix.

Il s’échappe de son corps,
Se disperse dans les airs frais et chaleureux,
Les pensées flottent au-dessus de lui,
Sur des nuages, un tapis volant.

Éloignant la négativité,
Il est sans poids, sans forme, libre et libéré.
Il danse avec les mots, les syllabes,
Les images qui naissent et se transforment.

Tous se lient et se défont,
Un pas chassé, un tango, une valse,
Un moment, une pause,
Le reflet de ses émotions, de son passé.

Dans un va-et-vient de sombre et de lumière,
Et tout se disloque et se refait,
Tels un tableau qu’il dessine pour un renouveau.
Il peint et il dépeint ce qu’il est,

Dans ce secret profond et intime,
Il est ce qu’il est désormais.
Et dans le silence, dans le souffle,
Il sait qu'il continue à se redécouvrir.

Perrine.

Lorsque l'on parle d'équilibre, on pense souvent à une stabilité. Mais dans le poème,
l'équilibre est aussi vu comme un mouvement constant. Comment vivez-vous l'idée
que l'équilibre peut aussi être un flux, une danse entre lumière et ombre ?

Le chemin de guérison et de changement est souvent semé d’embûches. Comment les
défis de la vie influencent-ils votre propre quête d'équilibre et de
transformation ?