Poèmes :

Les éclosions du pardon.

Ce que l’on ne se permet pas de penser.

Retour à l'innocence dans un monde de brut


Les éclosions du pardon

Un jour, le pardon fleurit, tel un pédoncule fragile,
Des graines qui se répandent, portées par le vent,
Perpétuant les fleurs du souvenir pour en faire un parfum.

Me pardonner… Mais que faut-il que je pardonne ?
Les erreurs que j’ai trop nourries ?
Les graines que j’ai portées en trop grand nombre ?
Un mot trop prononcé, un autre resté secret,
Un silence maladroit, un non-dit blessant.
Des maux qui grandissent au-delà de mes pensées,
Et qui s’ancrent dans mon passé,
Là où ma conscience, souvent, ne veut pas voir.

Sous un soleil trop brûlant,
Et dans les ombres d’une pluie persistante,
Mon cœur s’emballe, comme un train lancé à toute allure,
Ignorant son propre chemin,
Franchissant montagnes et vallées sans souci du temps.

Un manuscrit s’écrit, lettres et mots qui s’échappent,
Des pensées débordantes de désirs,
De parades pour être vue et reconnue,
S’écriant à l’univers : "Tourne la page, embrasse-moi !"
Pardonne mes erreurs, mes larmes, mon éloignement.

Un jour, un défi envers moi-même,
Un jour, un caprice que je m’accorde,
Un jour, un défi avec vous,
Un jour, un défi pour redéfinir mon avenir,
Un défi d’être présent dans l’instant.

L’instant capturé par une photo,
Gravée sur un morceau de papier,
Ressemble-t-elle à ma vie ?
Fait-elle naître la jalousie, l’incompréhension, ou bien la compréhension ?
Est-elle le reflet du bonheur que je cherche,
Ou l'illusion de ce que l’on désire ?

Avec le soleil levant, le soleil couchant,
Dans l’ombre d’un désir caché,
À quoi ressemble cette mascarade ?
À l’idéal que je poursuis ?
À l’image que je veux projeter ?

Mon existence, peut-être, comme un champ de bataille,
Au milieu des tranchées et des stratégies de l’évitement,
Abnégation, douleur, ou liberté retrouvée.
Ou peut-être comme un champ de fleurs :
Blé que l’on rase, tulipes arrosées d’amour,
Coquelicots renaissant chaque saison,
Betteraves transformées en douceurs,
Un champ d’espoir où chaque échec se change en force.

Pardonner toutes ces erreurs commises,
Pardonner pour se transformer,
Comme un commutateur qui change de direction,
Pour embellir ce qui semble insurmontable.

Et sans savoir, sans comprendre vraiment,
Que l’envie naît du désir de ce que l’on n’a pas eu,
Que l’envie ne fait que révéler ce qu’on aimerait être.
Personne n’est responsable de ce qui nous manque,
Mais chacun est responsable de ce qu’il transmet :
L’amour, la paix, la confiance, le respect,
L’estime de soi.

Perrine.

Ce que l’on ne se permet pas de penser.

Sous les mains, l'écho des cris invisibles
Sous la peau, l’énergie du Reikilibère les pensées oubliées
Ce que l’on ne se permet pas depenser : sous les mains, l’écho du Reiki
Sous les mains, l’écho invisible des souvenirs oubliés

Il y a des pensées qu’on n’a jamais eu le temps de penser.
Il y ades pensées qu’on n’a jamais eu le temps de panser,
Mais elles flottent comme des possibilités non réalisées,
Une impossibilité qui refaitsurface pour être cicatrisée, révélée,

Un peu comme des idées avortées, oubliées, délaissées,
Dans le creux des mains, dans le creux des reins,
Ces pensées cherchentà naître, à renaître,mais elles ne le peuvent pas,
Elles vagabondent, elles errent entreles frontières de deux mondes.

Il y a de ces pensées que nous n’avons jamais pensées,
Qui se recroquevillent, se tordent dans les recoins d’un esprit,
Jamais apaisé, jamais satisfait, voulant reconnaissance et oubli,
Elles flottent sanspouvoir se dire, se dévoiler.

Que le changement est là, la transformation est à portée de main,
Rien n’est plus lourd que ce qui n’ajamais été forméet avoué,
Ce corps et cet esprit gardiens des souvenirs, dans des lieux invisibles,
Et invincibles qui ciblent les plis de la peau endormie,

Souvenirs, vestiges d’émotions, de passion, de larmes, d’agitation,
De réflexes non conscientisés,
Dans les plis de cette peau, s’abritent et se déguisent des souvenirs enfouis,
De baisers perdus, des regrets muets dans un silence,
Chacun des gestes est un cri abandonné, lâché

Dans un silence déserté, un souvenir figé sous la surface,
Les cris étouffés, à la fois internes et externes, qui n’ont jamais été entendus,
Écho silencieux qui déchire l’intérieur sans jamais pouvoir sortir,
Un son inaudible et trop faible pour briser la barrière de l’invisible.

Il y a de ces cris qui crient sans bruit,
Des hurlements enfermés sous la peau,
L’âme est un cri sans son vibratoire,
Il résonne sans toucher personne.

Avec des mains comme un baume qui réparent les souvenirs fragmentés
En un puzzle difforme, ces souvenirs brisés soignés et réassemblés,
Ces mains qui glissent, échappent, et plongent dans ces souvenirs,
Perdues dans une brume incandescente,
Comme un vent doux réparant fissures invisibles et brèches fendues.
Chaque mémoire brisée est un déséquilibre.
Ces mains effleurant, cicatrices restaurent les morceaux de ce passé,

Cherchant le souffle suspendu,
Là où la vie se pose un instant,
Délicatement comme une plume, douce, effleurant cette peau,
Où l’air se fige entre deux mondes,
Et se retrouver dans cet espace,
Où le renouveau fait son apparition.
Des racines nouvelles s’étendent et font éclore
Un renouveau, comme une fleur ouvrant ses boutons,
Tels des pétales qui se fondent dans le creux de ces mains,
Où l’énergie fait vibrer ce corps, circulant et se mêlant
Dans ce contact, je guéris et je suis guéri de tant d’émotions.

Perrine.

🌬️ Et vous…
Quelles pensées, quels souvenirs attendent encore d’être pensés ou pansés ?
Quels espaces intérieurs aimeraient être effleurés, reconnus, apaisés ?


Retour à l'innocence dans un monde de brut

Dans un monde qui va vite, qui exige, qui bouscule. Il existe un espace en nous que rien ne peut abîmer. Un espace de lumière, de jeu, d’élan. Cet espace, c’est l’enfant que nous avons été et que nous sommes encore, quelque part.

Ce poème parle de reconnexion, d’évolution et de transformation douce, de ce retour précieux vers ce qui est vivant, vrai, et simple.
C’est une invitation à écouter ce qui, en nous, cherche à redevenir libre.


Retour à l'innocence dans un monde de brut



L’enfant qu’il a été vit encore en lui, présent dans ses rêves ultimes,
Ses désirs, ses souvenirs,
Cet enfant qui lui parle à voix basse, parfois à voix haute,
Dans un murmure doux, porté par le souffle des feuilles.

Ses rêves flottent, légers, dans les airs,
Ils le guident à travers des chemins souvent oubliés,
Lui rappelant de ne jamais cesser de rêver,
Que ce soit dans son sommeil ou dans sa réalité.

Il est lui, mais sous une forme nouvelle,
Avec des mains qui redessinent son propre avenir,
Rêvé, des rires qui résonnent comme des souvenirs d’enfance,
Dans ses yeux, il voit des chemins anciens,
Des échos de sa propre voix.

Même lorsque l’option du choix semble impossible,
Il ressent cette connexion profonde avec son passé,
Ce lien du sang, du caractère, de ces gestes enfantins,
Des habitudes retrouvées, des questions qui le bousculent sans fin,
Et pourtant, chaque réponse lui échappe, le déstabilisant par sa simplicité enfantine.

Il lui montre sa beauté, dans cette imperfection d’adulte,
Ce miracle quotidien, ce moment présent,
La magie des saisons qu’il accueille à bras ouverts,
Dans cette clarté qu’il retrouve en lui-même,
Et, en se perdant, il touche sa vérité profonde.

Il se dit des choses qu’il n’ose pas apprivoiser,
Qu’il n’ose avouer à voix haute,
Il marche d’un pas léger, une plume d’argent dans le vent,
Un oiseau, et sans le savoir, ils allument ensemble un flambeau.

Dans la nuit, entre rires et sourires, une étoile éclatante,
Ses bras ouverts, un abri, une offrande pour lui,
Et même quand tout devient flou, il lui montre le chemin de la victoire,
Sa victoire, il avance d’un pas fluide, vers le matin qui se lève.

Libre,
Chaque instant devient pour lui un trésor caché,
Chaque éclat de lumière un secret qu’il partage avec lui-même.
Un nuage prend la forme d’un dragon, dans un ciel qui ne cesse de s’éclairer,
Une feuille tombe, un miracle qu’il accepte avec émerveillement.

Sa liberté retrouvée,
Son regard se perd dans l’invisible,
Il rit dans la tempête, il danse sous la pluie,
Son monde n’a de frontières que celles qu’il se crée,
Pas de nuit, le jour l’éblouit.
Il dessine son monde à la craie, sur des murs sans fin,
Les arbres chantonnent, le ciel change de couleur au rythme de son âme,

Son imagination est un océan sans limites.
Chaque vague le porte vers une nouvelle destination,
Dans ses rêves, dans ses envies,
Il façonne son horizon sans frontières,
Il vit sa vie avec simplicité,
Simplement, en toute liberté.

Et, peut-être, dans ce simple souffle,
Il trouve la vérité ultime :
Que tout est là, en lui, à chaque instant,
Dans l’enfant qu’il a été, dans l’homme qu’il devient.
Un éternel retour à l’innocence,
Dans ce monde brutal, il demeure intact.
Perrine

✨ Et vous :
Quelle part de vous aimeriez retrouver ?
Quel rêve oublié vous appelle encore aujourd’hui, en silence ?
Et si cet enfant intérieur avait quelque chose à vous murmurer, l’écouteriez-vous ?