Le lâcher prise.

Le pardon.

Le silence

Le lâcher prise.

Le lâcher-prise, ce n’est pas abandonner. Pour moi, c’est simplement laisser certaines choses glisser, s’évaporer, car elles n’ont plus d’utilité, elles ne sont plus nécessaires. Cela peut ressembler à une corde que l’on tient fermement dans une main, une corde qui nous tire et finit par nous faire mal, nous brûler, nous abîmer, et parfois même nous laisser des cicatrices.

Plus on essaie de la retenir, plus elle nous écorche, peut-être même à vif. Parfois, ouvrir grand la main et laisser tout s’en aller, s’écouler, nous rend le plus grand des services. Laisser simplement glisser cette corde. Et si vous osiez tout simplement lâcher prise et regarder les choses sous un autre angle, que se passerait-il pour vous ?

Allez-vous essayer de lâcher cette corde ?

À vous de jouer !

Perrine.

Le pardon.

Le pardon vient de l’acte de pardonner, de l’indulgence d’une personne à la suite d’une faute commise. C’est un acte envers un individu lorsqu’une erreur est commise, qu’il s’agisse d’un mot de trop, d’une dispute, ou d’un acte malveillant.

Lepardon est à s’offrir ou à offrir, à différents niveaux ou sous diverses modalités : se laisser faire, accepter l’inacceptable, dire oui à la place du non, subir la manipulation, ne pas se respecter, ne pas se faire respecter, tolérer les insultes, se dénigrer, s’autoflageller, la jalousie, l’opportunisme…

Le pardon peut s’inscrire dans un but thérapeutique : entamer des changements, se préoccuper de son avenir, de sa construction personnelle, familiale, amicale, de ses enfants, de son projet professionnel, grandir, couper les dépendances physiques et psychologiques.

Le pardon est un acte fort empreint de sens, de sincérité, de compréhension et de construction. La vision du pardon exposée ci-dessus est évolutive. Elle estcomposée de sagesse et ne remet pas en cause la faculté de pardonner.

Le pardon se conscientise et s’amorce par une prise de conscience pour permettre de concéder et d’embrasser un cheminement. Pardonner quoi, à qui et pourquoi ?

Le pardon reste un endroit difficilement pénétrable, souvent fait de chaînes dont se détacher devient un travail à opérer sur et pour soi. Il dépend de nos expériences passées, des personnes, des situations, du vécu afin de pardonner.

Quoi pardonner ? Pouvons-nous tout pardonner ? Cela est incertain. Néanmoins, apprendre à vivre avec ce qui semble impardonnable est possible. Tant de questions, chacun a sa vérité, son cheminement, ses valeurs, sa sagesse et son opinion.

On peut pardonner sans pour autant se venger ou s’en vouloir. Avancer pour vivre et non survivre, s’aimer et ne pas se haïr, faire pour ne pas défaire, évoluer pour ne pas stagner, construire et ne pas déconstruire, lâcher prise pour ne pas tout contrôler. Pardonner ne veut pas dire tout accepter, c’est un message fort à soi-même, un pas vers une nouvelle vie, une mise en place de son évolution, s’écouter, accéder et acquérir un savoir, des aptitudes, uneconception, un humanisme, une intelligence, la sagesse et une lumière que personne ne pourra accaparer, capturer ou affecter.

Le pardon est chargé d’émotions et d’envies, il est indispensable pour de merveilleuses raisons. Il s’accueille et s’apprivoise pour atteindre son apogée dans l’évolution de ces changements et sa mutation pour un renouveau dans sa vie, dans une éclosion d’épanouissement et de bienfaits encore inconnus. Se libérer sans craindre l’inconnu, c’est une libération.

Citation :

Je pardonne.Je ne résiste plus à ce qui est dit et fait.Je tire les leçons du passé afin qu’elles me soient utiles pour vivre toutes les plénitudes du moment présent.Je bénis l’âme des êtres qui m’ont fait du tort, et laisse l’univers s’occuper d’eux.Je cesse de maintenir toute souffrance en moi inutilement et je me nourris d’un amour pur et libre.

Perrine.

Le silence.

Le silence est l’état d’une personne qui s’abstient de parler, à l’heure actuel absence de bruit indésirable dans l’environnement ou son audible.

Le silence raconte une histoire mystérieuse sur son caractère, sa portée, une force tranquille, silencieuse, une anecdote, la bienveillance, une libération, la liberté, des confessions.

Le silence est une rencontre, une découverte de l’intime, de soi, de ces projets, de ces préférences, de ce que l’on aime, de son âme, de ces profondeurs, de ces projections, de son avenir, de ces douleurs, de rires,de ces tristesses...

La recherche de soi, l’occasion de se révéler et d’exister. Il porte le visage d’une pensée s’adonnant aux rêveries, à conquérir et reconquérir son soi. Il apprivoise, rencontre l’abîme et la beauté de nos tréfonds. Il enfouit l’éclosion de l’impénétrable en s’adressant et proclamant la renaissance et la destinée.

Le silence est une contrée habillement habité par l’ambition d’approfondir et de prospecter sa quête. Il s’écrit au-delà du renouveau, du renoncement, d’une relaxation, du yoga, des balades, de la marche, de la nature, de la foret, de la natation…

Le silence nous procures tant debienfait en ranimant à chaque minute, chaque heure, chaque journée le compagnon du ressourcement et du bien-être. Il parlemente avec nous, rebâti, comprend, guéri nos blessures, cicatrise des plaies, un bilan de vie, pardonne, embelli la vie, éprouve nos désirs les plus profonds, le lâcher prise, embellis les émotions les plus négatives en les objectivant, transforme la tristesse en joie, la colère en apprentissage, la haine en amour…

Le silence nous permet de prendre possessionde nous-même dans chaque domaine de notre vie. Analogiquement en touchant les notes de musique qui s’écrive d’une main légère sur une portée, elle délecte sa mélodie, nous émeut par son langage. Accueille et perçoit par ces silences battre ces sons qui agrémente un moment d’apaisement et d’effort en jouant et dansant avec la vie. Nous restituant courage et sourire, en enracinant un moment de paix, de sérénité et de tranquillité dans ce monde de brut.

Ou parfois l’incompréhension règne estce silence rééquilibre extérieurement et intérieurement en démystifiant le monde, la société, les envies, les péripéties, le quotidien, un besoin, un break. Il converse avec ce brouhaha en consumant et raisonnant les obligations, considérant et exhaussant le murmure, l’authenticité, la fidélité, la félicité de la vie.

En écrivant des notes noires, des notes blanches ponctués de silences pour profiterde ces moments d’accalmies nous offrant le bruissement du vide dans notre corps, notre âme, notre forteresse, nos abîmes, nos douleurs, notre bien-être définissantcet équilibre et se bénéfice.

Alors que ce silence est en nous, on l’écoute,le berce, le câline et là l’émergence du bruit des feuilles qui s’entrechoquent, le vent qui flotte autour de nous et nous touche par sa chaleur, sa froideur. Et cette peau en manque de sensation, cesoleil qui brille dans nos yeux et éclaircit nos cheveux. L’été énergise notre corps par une bouffée de positivité, une balade au bord de la rivière, une farniente sur la plage, un instant attablé de convivialité ou de simplicité, la pluie qui bruisse sur la terre et la nourrit celle-là même que nous chérissons.

L’air respiré purifiant notre corps à l’inspiration et l’expiration. Ces silences oubliaient mais qu’on aimes et qu’on écoute. Observer votre progéniture dormir elle embellit chaque instant comme une piqure de rappel aux souvenirs mémorables.

Pensons à tous ces silences, ces regards de bonheur ou de tristesse qu’ils sont bon ses silences, ils sont l’apprentissage de la vie, ils nous remettent et nous adressent les plus beaux défis qui se canalise, se focalise, s’accorde, s’harmonise… accueillons ses silences à bras ouvert. Ils sont emplis d’une sagesse impénétrable.

Pensons à se silence qui nous tend les bras pour un équilibre, une bienveillance, un bien être.

Perrine