Définition : de la colère : violente irritation est un état affectif violent et passager du sentiment, d’une agression, d’un désagrément, traduisant un vif mécontentement et accompagné de réactions brutales.
La colère est une émotion. Elle est affirmée d’imprévisible, de visible, de bruyante, d’écarlate, de fumante, d’aérienne lors de son émergence. Elle s’éprouve, se dépeint autant que destructrice, facile à éjecter. Elle se rejette sans en prendre garde, sans attention, avec maltraitance, est on la bannit.
Cependant si on l’aborde sur un nouvelle angle en l’observant, l’écoutant, l’accueillant, la visitant, l’embrassant, la félicitant de sa présence. Elle consent à toucher du bout de nos doigts de nos souffrances ; de nous autoriser à échanger, à déclarer, à correspondre, à nous enflammer, à divulguer, à exposer, à insuffler nos désarrois ; à remercier de divulguer nos besoins ; à accepter de crier notre appétit de nos désir les plus profonds, cette soif de liberté et de libération ; de consentir à dévoiler nos abimes, notre noirceur, nos manques, notre exaspération, nos regrets, nos déceptions...
L’exploration de nos tréfond, de nos fin fond, de notre intime, ses dépits, ses frustrations, ses non-dits, cette agressivité, cette amertume, ses manipulations, cette antipathie, cette bassesse, cette malveillance... Qui nous font accéder à nos peurs, nos blessures, nos écorchures, nos cicatrices, nos chocs, nos déchirures, nos humiliations… et d’approfondir notre soi pour aller à la recherche de notre équilibre.
Mais en même temps cela serait très simpliste de laisser à chaque instant notre colère prendre des proportions incontrôlable sur notre histoire et l’histoire de notre entourage pour réitérer
cette violence colérique. L’étudier de prêt, s’envisage, se dévisage, la laisser s’exprimer devant son explosion, elle cause du tort, du mal, comme une cocotte-minute. J’accède à sa demande, je bouille, je déborde et boum sa détonne.
La colère repend de la douleur, de la vengeance, je frappe, j’hurle, j’insulte, je casse. Alors je ne me reconnais plus, mon côté sombre, noir est présent. Si la colère est dissimulé, englouti,
plonger, enseveli dans notre être depuis des lustres, sa seul porte de sortie, sa seul échappatoire et de la lâcher et elle est destructrice de relation, d’amour, de situations…
Mais il y a aussi la colère plus fine, la salutaire, la bénéfique des sentiments naissant la tristesse, une incompréhension, la jalousie, l’injustice, la déception à cet instant. Elle est favorable pour soi, elle soulage, adoucit, allège, apaise, ôte… elle ne grandiras pas sans mots dire.
Deux colères bien distinctent se dégage l’apaisante et l'enfouis dans nos entrailles ressortant si pas délester. La colère c’est comme toute émotion elle peut être bénéfique pour s’exprimer mais néfaste si elle est en stand-by.
Comme toute chose dans notre monde il faut apprendre à se connaitre et à s’exprimer, à relier nos émotions à nos ressentis, son corps, son esprit et son parcours de vie passé, présent et futur pour notre bien-être et notre entourage avancer et se construire. Il n’est jamais trop tard pour remettre les pendules à l’heure. Et savoir qui on est , vraiment.
A vous de jouer.